Un contexte karstique


Hydrogéologie

Le bassin versant du Céou est influencé par plusieurs types de formations rocheuses. La quasi-totalité de ces roches sont sédimentaires de type calcaire formé au jurassique. La partie amont du Céou est constituée de roches peu perméables qui entraînent une réaction rapide des cours d’eau aux précipitations. Cette situation géologique favorise la formation d’un réseau hydrographique dense. Le reste du bassin versant est lui influencé par des calcaires fracturés. 

Les écoulements se font en surface une fois les réservoirs souterrains ou karsts remplis. Ces phénomènes favorisent la recharge en éléments minéraux provenant des roches dissoutes. Les eaux d’origines karstiques, comme celles du Céou donnent naissance à des concrétions de surface (les barres calcaires ou barre de tuf), suite à une re-précipitation de la calcite.

Les mouvements d’eau sur le bassin versant du Céou peuvent être rapides et soudains.


La partie périgourdine du Céou bénéficie de sources pérennes qui sont très bénéfiques aux milieux aquatiques. La plus connue est celle de Bouzic.

Le bassin de la Germaine traverse des terrains du Crétacé supérieur le plus souvent évolués en altérites. La nature des terrains traversés par la Germaine et ses affluents influence de façon positive le régime hydraulique de ces cours d’eau. Les altérites se composent principalement de sable et d’argile sableuse permettant une infiltration lente des eaux de ruissellement.

Le bassin versant du l’Ourajoux et de la Lousse ont leurs sources dans des zones sableuses de type crétacé ou oligocène. L’exemple du massif du Frau caractérise ces entités géologiques. Comme le bassin versant de la Germaine, l’alimentation des milieux aquatiques est continue et le développement d’espèces acidophiles est fréquent. Un changement de géologie est visible sur ces deux bassins versants.

Enfin, notons que les failles jouent souvent le rôle de drains, tant verticalement qu’horizontalement. En période estivale, lorsque le déficit est important, les pertes affectent fortement les débits de surface et peuvent conduire à l’assèchement complet de tout ou partie du cours d’eau. L’orientation de ces failles est souvent parallèle à l’accident Ouest-Quercynois ou Est-Ouest, direction fréquente dans le graben du Quercy.
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